Le jardin de givre

Un cube, une glace en trois dimensions, une structure chatoyante qui au gré de l’éclairage programmé, se parera de couleurs changeantes en laissant tout de même entrevoir l’intérieur de façon sollicitant ainsi l’imaginaire en le combinant au magique, monde des rêves et du fantastique.

L’œuvre emprunte son titre au vers célèbres de poète Émile Nelligan. Elle porte ouvertement l’idée de l’imaginaire comme guide d’un ailleurs à découvrir, d’un espace secret qu’on imagine comme un lieu de bonheur parfait. Elle soustrait au regard immédiat sans l’annihiler une mécanique utile, mais peu esthétique et redéfinit le lieu comme espace de rêve, ou tout est féérique et grand où tout est possible.

L’œuvre placée plus haut qui inverse le regard pour voir l’intérieur comme magique plutôt que l’extérieur. Le cordon torsadé qui retient et oriente cette grande surface uniforme reprend les couleurs familières aux sports et qui marquent l’appartenance à un groupe et contraint ces couleurs individualisées à se compléter pour créer des ensembles cohérents.

Le soir, les murs intérieurs se parent des mêmes couleurs s’animent et offrent un spectacle qui se renouvelle sous nos yeux. Lorsque tombe la pluie ou la neige, lorsque la tour d’eau, qui est au cœur de l’espace, crée de la vapeur, c’est une colonne de lumière qui s’élève avant de disparaître.

Le jardin de givre est un lieu en mouvance où l’on dépose nos rêves.

Source : Ministère de la Culture et des Communications

Emplacement

660, avenue Oak (Aréna Éric-Sharp)

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